Texte du sous-ministre du ministère des Relations internationales et de la Francophonie paru dans Le Devoir du 21 février 2018.
Réaction de l'AIEQ
Nous sommes heureux d'apprendre que le ministère proposera une solution qui, avance-t-il, satisfera les membres de l'AIEQ et ses représentants. Nous attendons. Depuis des mois, c'est ce que nous faisons, sans résultat jusqu'ici. La solution envisagée par le MRIF, lorsqu'elle prendra enfin la forme d'une proposition formelle et écrite, devra répondre aux trois conditions énoncées au sous-ministre ce matin lors d'une discussion que nous avons eue avec lui. Il faut que le MRIF:
1) maintienne ou augmente la subvention qu’il verse à l’association;
2) laisse l’association occuper ses bureaux actuels et ne l’oblige pas à
déménager une troisième fois en trois ans (c’est entre autres un déménagement
forcé qui a occasionné, en 2015, la hausse des frais administratifs qu’on
reproche aujourd’hui à l’AIEQ!);
3) continue de lui accorder deux employé-e-s relevant du MRIF, essentielles à la bonne gestion des
programmes et nécessaires à la synergie entre, d’un côté, les représentants
bénévoles et indépendants de l’AIEQ et, de l’autre côté, le MRIF dont ces
employées relèvent.
De plus, il faut que
les trois conditions précédentes soient coulées dans une entente de trois ans
qui assure — enfin! — un peu de stabilité à l’AIEQ. Il en va des principes de bonne gouvernance fondés sur la transparence, l'imputabilité ainsi que l'efficience de l'action et des résultats.
L'indépendance de l'AIEQ
L'indépendance morale et l'autonomie de gouvernance de l'AIEQ sont des atouts que le MRIF devrait reconnaître et défendre auprès du Conseil du Trésor. Cette indépendance et cette autonomie, qui ne soustraient pas l'AIEQ à son devoir de transparence dans la gestion rationnelle de son financement au profit de ses membres, sert indirectement, mais puissamment, le MRIF et la promotion du Québec à l'étranger. La force d'attraction (pour le recrutement de nouveaux chercheurs), la capacité d'action et l'efficacité de l'AIEQ seront d'autant plus grandes que cette indépendance sera affirmée, reconnue et valorisée par le ministère.
Vers une vraie solution?
Nous espérons recevoir une proposition de la part du MRIF qui assurera l'avenir de l'AIEQ et qui rétablira les conditions d'une collaboration efficace et pérenne entre le gouvernement et notre association. Notre mission et le dévouement de nos membres méritent que soit conclue une entente qui nous permettra de reprendre nos activités, et cela dans les plus brefs délais.
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